L'amour...
Qu'est-ce dont ?
Un simple baiser volé
Ou un échange de
Sentiments ancrés ?
L'amour est aveugle
Et croit que l'on ne voit pas...
Qui a dit ça ?
L'amour aveugle ?
Dans un monde
Où tout n'est que regard ?
Le jugement des grands
Sur ce couple de jeunes
S'embrassant...
« C'est répugnant » disent-ils...
Mais n'ont-ils jamais
Été jeunes et volages ?
N'ont-ils donc jamais aimé ?
Pour ma part,
J'estime que l'on
Peut me critiquer...
Mais je ne tolérerai pas
Que l'on me critique
Juste parce que j'ai
Appris à aimer...

La vie n'est que tourments...
Oui, mais comment ?
Lorsque l'on naît,
On nous offre deux possibilités :
Respirer et donc vivre...
Ne pas respirer et donc mourir...
Lorsque l'on grandit aussi...
L'on choisit...
De traverser devant cette voiture et de mourir....
Ou alors attendre et vivre...
C'est comme ça la vie.
Tu vis,
Tu grandis,
Tu cries,
Et puis tu vas au paradis.
C'est la même chose partout.
Cette caissière qui se fait braquer
Et tuer...
Juste pour un bout de papier...
Cet homme de couleur
Qui se balade dans la cité...
Se fait insulter
Et tabasser...
Cette vieille dame sans défense
Qui se fait arracher son sac à main
Dont elle avait tant besoin...
Je pourrais continuer
A énumérer
Tant de faits
Se passant dans la réalité...
Eux là-haut dans leur tour,
Ceux du haut clergé,
Se croient au paradis....
Mais qu'ils redescendent
Sur Terre
Et ils verront bien
Qu'ici c'est l'enfer...

La souffrance
Est maltraitante...
Elle maltraite
Cette mère
Qui ne verra
Pas naître
Son enfant qu'elle aimait tant....
Cette fille qui ne verra
Pas naître
L'amour de son prince charmant...
Tant de souffrances
Existe Dans ce monde...
Les douleurs physiques
Sont plus graves que
Les morales, dit-on...
J'en doute...
Car les douleurs physiques
Ont en guéri...
Mais guérirons-nous un
Jour des douleurs
Infligées à notre cœur?

Petit coin de paradis?
Peut-être bien...
Petit coin de paradis,
A porté de main...
Petit coin de paradis,
Énergétique ou hallucinogène?
Que prendrez-vous?
Pour ma part
Se ne sera rien. A quoi ça sert
D'avancer l'heure
Du rendez-vous
Avec l'enfer?
L'enfer...
Et ouè, c'est pas l'paradis.
L'enfer
A cause de la loi.
La loi dirigée par qui?
Ou plutôt par quoi?
Un flamand bourré
D'argent.
Mais où trouve-t-il
C'love is beautiful d'fric?
Dans nos maisons?
Ouè j'crois bien.
Dans nos poches?
Ouè j'en suis sûre.
Mais où trouve-t-il
Le supplément
Avec lequel
Il s'achète
C'te love is beautiful d'BM
Qu'j'aurai jamais
Quand rêve?
Peut être bien
Que j'le saurai
Jamais...
Mais ce que je sais
Moi,
C'est que j'toucherai
Jamais
A c'te love is beautiful d'paradis.

Un manque de toi
Qui me ronge de l'intérieur...

On s'est connu j'avais 5 ans
Tout de suite je t'ai aimé
Tu me l'as bien rendu
Et m'a aidée
A marcher en regardant devant moi.
J'ai grandit
Et beaucoup appris
Grâce à toi.
Ensuite,
La descente en enfer a débutée
Tu es tombé malade
On ne me l'a pas dit
Tout de suite
Car j'étais trop petite.
J'aimais parler avec toi
Toi
Qui me faisait rire.
Puis,
Ton état s'est aggravé
J'étais, alors, assez grande
Pour comprendre.
Combien de fois
N'ai-je pas pleuré
En te sachant en danger.
Mais tu t'es battu
Pour combattre cela
Et ça m'a rassurée.
J'ai donc continué
De t'aimer
Aveuglement et secrètement.
Ton état empirait,
Nous avons été te voir à l'hôpital.
Qu'est-ce que j'ai eu mal
De te voir là
Aussi mal.
Tu étais malade et je le savais
Mais je refusais d'admettre
L'inévitable...
Tu étais mourant
Alors que moi je t'aimais tant...
Les années ont passées comme cela.
Je grandissais
Tandis que ton état empirait...
Je le voyais
Mais refusait d'y croire.
Puis vint cette année-là...
2004...
Il y eu le week-end précédent le mariage.
Je ne l'oublierai jamais...
Je te tenais la main
Pendant que tu te mourais.
Je te parlais,
Cela me rassurait.
Avec ton autre main
Tu as cherché
Mon autre main.
Je te tenais les deux mains
Tandis que toi
Tu balançais les bras.
Je n'ai pas de suite
Compris ce que tu faisais
Mais mamy m'expliqua
Et je compris...
Tu dansais avec moi.
Vint le mariage et le jour
Que je redoutais tant.
Mercredi, 26 mai 2008, 7h du matin.
Mon téléphone sonne,
Cela m'étonnes.
C'est papa.
Qu'est-ce qu'il y a?
J'ai peur.
Je regarde le message et
Le monde s'effondre autour de moi:
"Papy nous a quitté".
Non! Pas lui!
Pas maintenant!
J'ai été te voir...
Tu étais si beau!
Je t'ai dis "Au revoir"
Sans pouvoir te dire "Je t'aime".
Là, je compris...
Je compris que plus jamais
Tu ne me ferais rire
Plus jamais
Je ne te verrais rire.
Plus jamais nous ne danserions.
Je n'aurai plus jamais
L'occasion de te dire
Combien je t'aimais et
Je t'aime encore.
Voilà, les larmes
Refont surface
Comme à chaque fois
Que je pense à toi.
Tu me manques tellement.
Je laisse couleur mes larmes...
Qu'est-ce que ça fait mal!
Ce manque au fond de moi
C'est un manque de toi.
Ton absence me ronge de l'intérieur...
Reviens-moi!
Je sais, tu ne peux pas.
Mais un jour nous
Nous retrouverons,
Papy.

J'avais une amie
Une jeune femme
De 28 ans qui était
Maman de 4 enfants.
Alors qu'elle allait bien,
Une mauvaise nouvelle
nous attrista:
Elle avait le cancer.
Elle s'est soignée et s'est battue.
Elle s'est mariée en septembre.
Elle était tellement belle
Toute vêtue de blanc,
Entourée de ses enfants.
Mais ici dernièrement,
Tout bascula.
C'était un samedi
Comme un autre,
Pour moi.
Jusqu'à cet appel,
C'est papa.
Je décroche: "mauvaise nouvelle".
C'est lui qui m'annonce
Que l'état de mon amie
S'est dégradé.
Je ferme les yeux et soupire.
Il m'annonce que le cancer
S'est généralisé.
Je raccroche et essaye de
Ne pas y penser.
Mais je n'y arrive pas.
Je veux aller la voir
Et lui dire "au revoir".
Je n'ai pas eu l'occasion
De le faire pour papy
Alors je veux le faire pour elle.
Je demande à Isabelle la chambre.
105, étage 1, hôpital de Chimay.
Je pleure un bon coup avant de
Descendre demander pour que l'on
M'y conduise.
Dom veut bien.
Nous montons en voiture et partons dans
Cette direction.
Je retiens mes larmes et essaye de rester
Forte car je n'aime pas pleurer
Devant quelqu'un.
Je rentre dans la chambre et la voit.
Allongée, respirant avec difficulté
Et ne réagissant presque plus.
J'ai de plus en plus de mal
A retenir mes larmes.
Je la regarde et
Je revois papy.
Ca fait 20 minutes que je suis là.
J'en peux plus, je vais craquer.
Je lui dis "au revoir",
Elle ouvre les yeux.
Je souris et sors en soufflant.
Je n'ai plus pleuré.
Je n'ose même pas
Allumer mon GSM,
De peur de voir un SMS d'Isabelle
M'annonçant la mauvaise nouvelle
Que je redoute tant.
J'arrive pas à y croire.
Comment imaginer les
Petits vivrent et grandirent
Sans leur maman et
Avec un seul parent?
Je n'arrive pas à
Me les imaginer.
Ils sont petits, oui, peut-être
Mais tellement intelligents...
Et son mari?
Comment pourra-t-il vivre
Sans sa femme?
Plus j'y pense et
Plus les mauvais
Souvenirs affluent.
Je revis la mort de papy...
Mort d'un cancer généralisé...
J'essaye de ne pas y penser,
Mais mes pensées m'échappent
Et s'égarent de ce côté là.
C'est dur...
Trop dur pour moi.
Mais je le cache et
Continue d'avancer
Malgré ça.
Je sais que
Je n'aurai peut-être
Pas dû aller
A l'hôpital.
Peut-être était-ce la dernière
Fois que je la voyais,
Mais je voulais lui dire
"Au revoir".
A cette amie de 28 ans
Qui avait su m'écouter
Et me conseiller comme
Une grande sœur.

Une amie est partie
Cette nuit.
Cette amie était
Gravement malade.
Mon amie était
Une grande sœur.
Mon amie avait le cancer.
Celui-ci l'a emportée.
Elle avait 28 ans et
4 enfants.
Après cela, on ose
Encore me dire que
Dieu existe?!
S'il existe, soit
Il est sourd et aveugle,
Soit ça l'amuse
De nous faire souffrir.
Mon amie était
Une grande sœur.
Elle savait m'écouter
Et me conseiller.
Tu vas me manquer.
Tout comme mon
Grand-père,
Le cancer t'a
Repris la vie.
Aujourd'hui,
J'ai mal.
Mal de t'avoir perdue,
Toi aussi.
Ne t'inquiète pas,
Je veillerai à ce
Que l'on se souvienne
De toi.
Tu étais quelqu'un
D'exceptionnel
Et le restera.

Il y a 15 ans
Déjà tant...
Tu avais neuf mois
Et tu te trouvais encore
Dans le ventre de ta maman.
Tu étais un petit être
Sans défenses.
Tu étais tellement mignon...
Je t'adorais déjà tant.
On dit que la vie est cruelle...
Maintenant j'y crois.
02 février 1997.
Je m'en souviendrai encore
Longtemps.
C'est comme si c'était hier...
J'étais tellement contente.
J'allais avoir un
Petit frère!
Mais tout a basculé
En un instant...
Ta maman perdu le bouchon
Et cru que c'était bon.
Papa l'a conduite à l'hôpital.
Nous l'avons emmenée
Dans une salle pour
Te voir naître.
Mais c'était trop tard...
Le placenta s'était décollé lors
D'une contraction...
Les médecins ont tout essayé,
Mais tu nous avait
Déjà quittés.
Pendant que nous étions noyés
Dans notre chagrin.
Toi, tu t'envolais
Vers un monde meilleur.
La vie ne t'a pas
Donné ta chance.
A toi,
Mon petit frère.
Sache que malgré cela,
Je t'aime
Jossuha.

Une belle mère se doit d'être comme une seconde mère. Ma belle-mère est comme une seconde mère. Tu es entrée dans ma vie si triste. Doucement tu l'as embellie. Tu as sut me rendre ce sourire d'enfant que j'avais perdu. Perdu et enfoui. Dans cette vie qui me plongeait dans une sensation d'oubli. Tu as traversé des souffrances, je t'ai aidé à les surmontées. J'ai traversé des souffrances, tu m'as aidé à les surmonter. Alors que nous partagions la même douleur, on s'aidait à la surmonter. Ici dernièrement, j'ai craqué mais tu m'as encore une fois aidée à la surmonter. Tu es forte pour moi, comme je le suis pour toi. Tu vois au fond on se ressemble tellement. Combien de fois ne me suis-je pas confiée à toi? Combien de fois n'ais-je pas pleuré dans tes bras? Pour tout cela, je te dis merci comme je dis "merci maman de m'avoir donné la vie". Ne crois pas que je fasse cela par politesse. Je t'écris ces mots avec le coeur. Tu m'as déjà dit que j'avais illuminé ta vie, c'est donc à mon tour de te dire comme je suis heureuse de t'avoir à mes côtés. Tu m'aides à grandir et à survivre dans ce monde où parfois je me perds. Tu es comme un guide qui me dirige le mieux possible dans la bonne direction, m'évitant ainsi de faire les bêtises que tu avais commis. Tu comprends mon tourment comme une vraie maman. Je t'ai déjà gratifié de ce nom là de par le passé sans pourtant le regretter aujourd'hui, car malgré les hauts et les bas tu as toujours été là pour moi. Tu as sut deviner quand ça n'allait pas. Tu as sut voir en moi combien j'allais mal. Et pour toutes ces choses que tu as fait pour moi, toutes ces choses qui font de moi ce que je suis aujourd'hui, je tiens à te le dire franchement: "Merci maman".

Un sourire...
Un sourire peut cacher une tristesse secrète.
Ou faire sourire.
Un sourire peut emplir de joie une personne ou la déstabiliser.
Un sourire peut signifier une infinités de choses.
Un simple sourire en guise de bonjour...
Un simple sourire en guise d'amitié...
Un simple sourire en guise de je t'aime...

7h00 du matin, le réveil de Marc sonne. Encore endormi, il l'éteint et s'étire. Il regarde son calendrier et sourit: aujourd'hui c'est Pâques. Il se lève en toute hâte et se dirige vers la cuisine prendre son petit déjeuner. Marc sait que sa mère va l'emmener à la châsse aux oeufs annuelle organisée au Terril du quartier. Ce qu'il ignore encore, c'est que sa journée ne sera pas ordinaire...
Dans les sols du Terril se trouve un tunnel inconnu des humains. Ce tunnel semble s'étendre à l'infini, et pourtant... en réalité, ce long tunnel mène dans une contrée bien plus que lointaine... une contrée avec ce petit quelque chose de féérique. Chaque année, un enfant est tiré au hasard et celui-ci a alors le droit d'entrer dans Lapin-Topia.
C'est une belle journée, Marc a revêtit son 3/4 bleu et son tee-shirt blanc. Avec leurs bottes de caoutchouc et leurs paniers, les enfants sont parés pour la châsse aux oeufs. La liste des noms est dressée et les derniers oeufs déposés. Tous les enfants se postent au pied du Terril.
"- 5... 4... 3... 2... 1... Partez!"
Voilà les enfants courant partout à la recherche des oeufs.
Pendant ce temps-là, dans Lapin-Topia, on s'active dans tous les coins. Il faut que tout soit prêt pour l'arrivée du nouveau privilégié. Ici, on connaît les goûts du petit garçon choisit. On connaît tout de lui: Marc, 10ans, adore le bleu, le foot et ses copains. On sait aussi qu'il invente des histoires pour sa petite soeur de 6 ans sa cadette. Voilà, tout est près; le décor est planté, les acteurs vont pouvoir s'activer.
Marc suivait le chemin des oeufs bleus. Alors qu'il n'y avait plus d'oeufs, Marc voulu retourner auprès des autres. Mais, il était perdu. Soudain, il crut devenir fou: des voix venaient de sa droite alors qu'il n'y avait personne. Mettant un pied devant l'autre, il se rapprocha de la source des bruits. Surgissant de nul part, une lumière apparut. Elle semblait venir du sol. De nature curieux, Marc alla voir et découvrit le tunnel dans lequel il s'aventura.
Après 5 minutes de marche, le petit garçon entra dans un rêve. Il vit un monde peuplé de lapins et d'hommes. Ce qui était frappant, c'était le nombre de lapins qui était bien supérieur aux humains. Les couleurs de cette contrée étaient vives et joyeuses. Tout le monde regardait Marc en souriant. Levant les yeux, il vit une banderole qui disait "Bienvenue à Lapin-Topia". Un lapin s'avança et se présenta: Jannot, chef des lapins. Il fit visiter tout Lapin-Topia et présenta tout le monde.
Marc était au paradis et une heure passa comme cela. Mais tandis que nos amis s'amusaient et gambadaient à travers la contrée, un son résonna en continu. Qu'est-ce que cela pouvait bien être? Réfléchissant, Marc vit tut devenir flou autour de lui. Quelqu'un lui secouait le bras en l’appelant.
Le petit garçon ouvrit les yeux et vit qu'il était couché dans son lit. Son réveil sonnait et sa maman lui souriait après l'avoir réveillé. S'étirant, il regarda son calendrier. Il était 7h05 du matin et c'était Pâques. Marc s'assit sur son lit et sourit: il avait fait le plus beau de tout les rêves.